Ce qu'il faut savoir sur les Pirates
I _ Différence entre pirate, corsaire et flibustier :
Il faut bien faire la différence entre les trois. Un corsaire travaille pour un nation ou un gouverneur qui lui a remit une lettre de marque. Celle-ci lui permet de s'attaquer à certain navire au nom du pays auquel il appartient. Parmi les plus grand corsaire, on retrouve Surcouf, un français originaire de St Malo qui engageait les navires britanniques au large des côtes est de l'Afrique. Mais Surcouf ne fut jamais un pirate. Une fois sa carrière de corsaire finie, il n'eut aucun problème à rentrer en France et à s'y installer.
Par contre, un pirate n'a aucun lien officiel avec les différentes nations de l'époque. Il s'attaque aux navires sans distinction de nationalité. Il ne peut espérer qu'en un pardon royal (espagnol, britannique, français,...) pour pouvoir échapper à la potence.
Quand aux flibustiers, ce son des habitants des îles des caraïbes qui décidèrent de prendre les armes pour se défendre et garder leur indépendances. C'était notamment le cas sur la fameuse île de la Tortue.(voir carte ci-dessous).
II _ La prise d'un bateau :
Lorsqu'un bateau pirate apercevait un autre navire à l'horizon et que celui-ci n'était pas trop armé,(Certains pirates avaient la malchance de tomber sur un navire de guerre) il lui donnait la chasse. Les vaisseaux pirates étaient souvent petit et rapide par rapport au navire de commerce et ils les rattrapaient sans problèmes. Un fois proche de l'autre bateau, les pirates hissaient le pavillon noir, ce qui sommait le navire de commerce de se rendre. Si celui-ci refusait, on hissait le pavillon rouge qui signifiait qu'il n'y aurait pas de prisonniers.
Mais ce qu'il est important de savoir, c'est l'ambiance qui régnait à bord du navire pourchassé. En effet, contrairement à ce que l'on peut penser, tout le monde n'était pas terrifié. Les simples matelot étaient même parfois heureux ! Ceux-ci étaient souvent enrôlés de force et maltraités par leur capitaine. Hors quand le bateau pirate finissait par arraisonner leur navire, la plupart se joignaient aux pirates, heureux d'être délivré. Quand au capitaine, plus il avait terrorisé son équipage, plus il était lui même maltraité voir tué.
III _ La vie à bord d'un navire pirates :
L'équipage d'un navire pirate était souvent une véritable communauté. Le capitaine était souvent choisit par tout l'équipage et il pouvait aussi être destitué de ses fonctions. Il est en effet arrivé qu'un capitaine soit abandonné par son équipage sur une île déserte après avoir manqué de courage lors de l'assaut d'un navire ou d'avoir tout simplement refusé de poursuivre un navire.
C'est ce qui explique entre autre le pue de difficultés pour un capitaine de se trouver des hommes.
De même, lors de la prise d'un butin, celui-ci était partagé en parts égales entre tous les hommes, avec comme même une ou deux parts de plus pour le capitaine.